Le covid a bon dos.
Chaque hiver, les hôpitaux sont saturés
Chaque hiver, la même histoire : petite rétrospective
Saturation des hôpitaux durant les années 2019, 2018, 2017, 2016.
La grippe sature nos hôpitaux comme le covid
Nous sommes en 2017.
L’épidémie de grippe est de retour et touche toutes les régions de l’Hexagone exceptée la Corse. Entre le froid et les réunions de famille de fin d’année, toutes les conditions sont réunies pour que le virus se propage rapidement. Cette année la grippe est très virulente. "On a l’impression que cette fois-ci la grippe est plus grave et beaucoup de jeunes nécessitent des transferts en réanimation", explique un médecin urgentiste de l’hôpital André-Mignot. Certains hôpitaux mettent ainsi des brancards dans les couloirs pendant que des généralistes reçoivent des patients jusqu’à très tard le soir. Le pic de l’épidémie n’a pas été atteint et cette situation devrait perdurer dans les semaines à venir.
Nous sommes en 2012.
L'Association des médecins urgentistes de France dénonce une "saturation" des services d'urgences depuis dix jours dans le pays. En cause, l'épidémie de grippe qui n'aurait pas été suffisamment anticipée cette année encore.
Des articles
Petite recherche google

Quand la grippe et le covid se ressemblent fortement
Nous sommes en 2015.
On a l'impression d'être en pleine épidémie de Covid.
Mais on parle bien de la grippe.
Mêmes causes, mêmes effets, même vocabulaire employé...
Même surmortalité, même saturation hospitalière....
Selon le dernier bilan de l'Institut de veille sanitaire (InVS), quelque 98 personnes sur les 2,5 millions de personnes touchées sont déjà mortes de la grippe saisonnière en 2015. Et pour 970 cas jugés les plus graves, les personnes âgées de plus de 65 ans payent le plus lourd tribut, représentant 48% de ces décès.
Christophe Prudhomme, de l'Association des médecins urgentistes de France (Amuf), explique que le nombre de décès dépassera sans doute "le nombre habituel qui est habituellement de 2 à 3.000". l'urgentiste pointe aussi "système de santé qui n'a pas su, tant en ville qu'à l'hôpital, faire face.
Nous sommes en 2019.
Même phénomène.
Pic de grippe : médecins et hôpitaux dépassés
Nous sommes en 2017.
Face à l'épidémie de grippe, le gouvernement assure que tous les moyens hospitaliers sont mobilisés et ont été renforcés avec le déclenchement du dispositif "hôpital en tension". Des déclarations qui font bondir les personnels de santé, qui dénoncent depuis plusieurs mois le manque de moyens et d'effectifs. Ils demandent l'augmentation des moyens de santé à hauteur de 4%, au lieu de 2% actuellement.